À propos du héros Dettinger, sur les quelques mots qu'il a présenté au peuple de France avant de se rendre à la police, l'on a entendu cette remarque:
Cette vulgarité crasse, cette insulte raciste et hautaine, c'est le président de la république lui même qui nous l'a gratifié.
Alors écoutons la, cette prose qui ne saurait être l'oeuvre d'un Gitan:
Parlant des politiques:
"Moi je me sens concerné, parce que je suis Français, je suis fier d'être Français"
"A force de se faire taper, de se faire taper de se faire taper, ben oui je me suis fait gazer le dernier jour, oui j'ai voulu avancer sur les CRS"
"Oui j'ai mal réagi, mais je me suis défendu"
Et sa conclusion, avec la voix chargée d'une émotion sincère:
faut continuer, pacifiquement, mais il faut continuer le combat, s'il vous plait, s'il vous plait"
Comme on peut le voir, bien au contraire, ce sont bien là les mots que l'on attend de la bouche de celui dont le coeur est assez gros, la tête assez haute, les poings assez serrés pour faire reculer une petite armée à lui tout seul.
Oh ce n'est pas parce qu'il parle d'un Gitan, que Macron est méprisable. On pourrait comparer sa sortie, de "failed golden boy" de la politique, de ce que la république a avorté de plus petit, à une remarque spontanée de ce que la république a pu faire de plus grand, si grand qu'elle même s'est en partie faite de son fait, c'est-à-dire à De Gaulle qui, en proie à l'incertitude du régime politique à instaurer pour une France en pleine crise constitutionnelle, avait balayé de cette tirade l'hypothèse d'un retour à la monarchie:
La différence est flagrante. D'un côté l'abysse, la misère, le puits sans fond de bétise et de vulgarité. De l'autre, l'envolée, l'inspiration radieuse, la clarté divine. Les deux faisant référence à l'imaginaire collectif, l'un pour le salir et nous en barbouiller de merde, l'autre pour le transcender, s'en libérer et nous ouvrir une porte sur l'éternel et sur la vérité.
Alors poussons la comparaison, entre le cafard et le Grand Charle, entre l'homme des affairistes et l'Homme du 18 Juin, entre celui qui par qui la 5ème république a commencé et celui par qui elle va se terminer.
De Gaulle s'est levé pour la France contre le reste du monde, contre les Français même, se réfugiant dans un pays qu'il savait hostile et dont la protection n'était outre Manche qu'une carte à jouer contre un ennemi plus redoutable encore. De Gaulle était litérallement dans la main de Churchill, son obligé, mais en dépit de sa situation, il a su garder la tête haute et l'honneur de la France sacralisé.
Macron est ridicule, il n'a pas la stature d'un homme d'état, mais tous les fait et gestes d'un commercial ou banquier d'affaire (ce qu'il est vraiment). Il ne comprend rien au peuple, comme la crise des gilets jaunes le prouve. Il ne sait pas parler, même sans s'arréter sur sa diction pénible et son zozotement, son vocabulaire est déplorable
Macron:
De Gaulle (Discours au club français d'Oxford - 25 Novembre 1941):
Macron:
(contexte)
De Gaulle: (Discours au cours de son voyage au Venezuela le 18 octobre 1964)
Macron:
(contexte)
De Gaulle:
Macron s'addressant aux Allemands sur son Pays:
De Gaulle s'addressant aux Argentiniens sur le sien:
Macron:
alcolique, costar
De Gaulle:
Benalla:
De Gaulle: (Paris-Match - 9 Décembre 1967)
De Gaulle:
Lorsque l'on connaît l'histoire de la vie de De Gaulle, cette image fait pleurer. Tu vois, maintenant, elle est comme tout le monde, puisqu'elle est morte.
Lorsque l'on connaît l'histoire de France, cette image fait pleurer de honte et de dépit.