À propos du héros Dettinger, sur les quelques mots qu'il a présenté au peuple de France avant de se rendre à la police, l'on a entendu cette remarque:
Cette vulgarité crasse, cette insulte raciste et hautaine, c'est le président qui nous l'a gratifié.
Alors écoutons la, cette prose qui ne saurait être l'oeuvre d'un Gitan:
Parlant des politiques:
"Moi je me sens concerné, parce que je suis Français, je suis fier d'être Français"
"A force de se faire taper, de se faire taper de se faire taper, ben oui je me suis fait gazer le dernier jour, oui j'ai voulu avancer sur les CRS"
"Oui j'ai mal réagi, mais je me suis défendu"
Et sa conclusion, avec la voix chargée d'une émotion sincère:
faut continuer, pacifiquement, mais il faut continuer le combat, s'il vous plait, s'il vous plait"
Comme on peut le voir, bien au contraire, ce sont bien là les mots que l'on attend de la bouche de celui dont le coeur est assez gros, la tête assez haute, les poings assez serrés pour faire reculer une petite armée à lui seul.
Oh ce n'est pas parce qu'il parle d'un Gitan, que Macron est méprisable. On pourrait comparer sa sortie à une remarque spontanée de De Gaulle qui, en proie à l'incertitude du régime politique à instaurer pour une France en pleine crise constitutionnelle, avait balayé de cette tirade l'hypothèse d'un retour à la monarchie:
La différence est flagrante.
(contexte)
(contexte)